Cycle d’apprentissage expérientiel : la méthode incontournable pour une formation professionnelle efficace
On ne le répètera jamais assez : être formateur aujourd’hui, ce n’est plus transmettre passivement un savoir. C’est créer de véritables expériences d’apprentissage.
En 2025, l’exigence est claire : mieux engager ses apprenants, favoriser la mémorisation, favoriser l’action concrète.
Face à cette évolution profonde de la formation professionnelle, le cycle d’apprentissage expérientiel de David Kolb s’impose comme une référence essentielle. Simple dans sa structure, mais redoutablement puissant, ce modèle redonne à l’apprenant un rôle actif au cœur de sa propre progression.
Le cycle d’apprentissage expérientiel : vivre, réfléchir, comprendre, agir
Théorisé en 1984, le cycle de David Kolb repose sur une idée forte : on apprend mieux en vivant une expérience, en la réfléchissant, en la conceptualisant, puis en l’appliquant activement dans de nouvelles situations.
Tout commence par une expérience concrète. L’apprenant est plongé dans une situation réelle ou simulée, comme la gestion d’un projet en groupe ou la résolution d’un cas client. Vient ensuite le temps de l’observation réfléchie. Ici, il s’agit de prendre du recul, d’analyser ce qui a été vécu : les réussites, les difficultés, les émotions ressenties.
La conceptualisation abstraite permet alors d’éclairer l’expérience vécue à la lumière de concepts théoriques. L’apprenant relie ce qu’il a expérimenté à des modèles structurants, à des principes qu’il pourra ensuite utiliser.
Enfin, l’expérimentation active clôt la boucle : fort de sa nouvelle compréhension, l’apprenant teste et ajuste ses pratiques dans d’autres contextes, renforçant ainsi son autonomie.
Le cycle se répète, chaque nouvelle expérience venant nourrir un processus d’apprentissage toujours plus riche et plus profond.
En savoir plus sur David Kolb et le modèle expérientiel
Pourquoi privilégier l’apprentissage expérientiel en formation professionnelle ?
Utiliser le cycle d’apprentissage expérientiel, c’est d’abord choisir une formation plus engageante.
C’est aussi donner aux apprenants l’opportunité de s’impliquer émotionnellement et intellectuellement, favorisant ainsi une mémorisation naturelle et durable.
Au lieu de recevoir passivement de l’information, ils deviennent acteurs de leur progression, responsables de leurs apprentissages.
La force de ce modèle tient aussi à sa capacité à favoriser le transfert de compétences.
En vivant des situations proches du terrain, en les analysant, puis en conceptualisant leurs apprentissages, les apprenants sont naturellement mieux préparés à réinvestir leurs acquis dans leur vie professionnelle réelle.
Aujourd’hui, où l’agilité professionnelle est devenue une compétence clé, l’apprentissage actif devient un levier stratégique pour toute organisation qui souhaite faire évoluer ses talents.
Comment intégrer concrètement le cycle de Kolb dans une formation ?
Tout commence par un choix pédagogique simple : oser faire vivre une situation réelle dès le début.
Plutôt que d’ouvrir une session par un cours magistral, proposer à ses participants une immersion : une étude de cas, un jeu de rôle, une simulation de situation complexe.
Ensuite, il est essentiel de ménager un temps de recul : un débriefing collectif ou individuel, guidé par des questions ouvertes, permet à chacun d’observer son propre fonctionnement, ses stratégies, ses ressentis.
À ce moment seulement, l’introduction de concepts théoriques devient puissante.
Ils ne tombent plus du ciel : ils répondent aux besoins, aux questionnements nés de l’expérience vécue.
Enfin, pour véritablement ancrer les acquis, il est indispensable de proposer une nouvelle mise en situation.
Un nouveau projet, une nouvelle simulation, où les participants pourront réinvestir immédiatement ce qu’ils viennent de comprendre.
Prenons un exemple de formation aux fondamentaux du management.
Les participants commencent par une mise en situation : ils doivent, en équipe, conduire un projet sous pression, avec des objectifs serrés et des contraintes humaines fortes.
Le débriefing qui s’en suit permet de faire émerger les tensions vécues, les erreurs de leadership, mais aussi les réussites.
C’est alors que l’on introduit des modèles comme le leadership situationnel ou les styles de communication assertive.
Enfin, une nouvelle mission collective permet aux futurs managers de réajuster leurs comportements en fonction des concepts découverts.
C’est dans cette alternance subtile entre action, réflexion, théorie et re-test que se construit un véritable apprentissage professionnel durable.
Aller plus loin : une pédagogie active au service de l’engagement
Chez PGM LEARNING, nous sommes convaincus que former, c’est transformer.
Notre approche est fondée sur la conviction que l’apprentissage expérientiel n’est pas une méthode parmi d’autres, mais le socle pour accompagner la montée en compétences des adultes.
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